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Séléna, Mercure et Jupiter
Quels noms donner à nos trois choeurs?
Faut-il les appeler des "niveaux"? leur attribuer des numéros?
(alors, si ce doit être le cas, je propose que l'on confie la numérotation à Pierre,
qui leur attribuera quelques bonnes références musicales à clefs...)
Ou les désigner par le jour qui les réunit, proposition la plus poétique.
En effet, n'est-il pas gracieux d'être du choeur du jour de la Lune (lundi),
du jour de Mercure (mercredi), ou du jour de Jupiter (jeudi)?
Trois chansons en illustration...
Voici Mercure, dieu de la communication et du commerce, et du choeur du mercredi
vu par Offenbach dans "Orphée aux enfers":
"Tout en étant le dieu des drôles,
Je suis le plus drôle des dieux,
J'ai des ailes sur les épaules
Aux talons et dans les cheveux."
Voici Jupiter, seigneur de l'Olympe, divinité du choeur du jeudi
vu par Brassens brandissant la foudre, dans "L'orage":
"Le beau temps me dégoûte et me fait grincer des dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui me fut donné sur terre
Je le dois au mauvais temps, je le dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage."
Enfin voici la Lune, blonde Séléna, déesse du choeur du lundi,
deuxième astre sidéral pour nous terriens, chantée par Trenet:
"La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit.
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend..."
Sylvie
blogmestre
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